Ces temps-ci, partout ou je vais, il y a de beaux chocolats de Pâques à vendre, que ce soit à l’épicerie, en allant mettre de l’essence, ou en entrant chez Walmart.
Des enfants font des crises pour avoir une poule, un lapin, un chaton ou un chiot en chocolat!
J’ai même vu un petit garçon d’environ 3 ans et qui faisait le bacon par terre en criant et pleurant pour avoir un chocolat de Pâques 😲
Son envie de chocolat m’a fait penser à Gus, le Berger Australien de Nancy.
Gus, un chien réactif à l’extrême
Gus pète les plombs dès qu’il voit un autre chien.
Ce petit ange de douceur devient une bête féroce quasi incontrôlable dès qu’il voit un chien sur la rue!
Crocs sortis, bave qui revole, le petit Aussie se transforme en démon tout droit sorti des enfers.
Il est intenable et Nancy ne sait plus quoi faire.
Les deux éducateurs canins qu’elle a consultés lui ont recommandé de sortir Gus tôt le matin et tard le soir, ce qui veut dire avant ou après la promenade des chiens du quartier pour éviter de les rencontrer 😨
Un conseil absurde!
J’ai un sérieux problème avec ce type de conseil que je trouve absurde.
Pourquoi chambouler le quotidien de Nancy et impacter son sommeil, au détriment de son bien-être et de celui de Gus qui devrait se retenir plus longtemps pour faire ses besoins?
L’hiver, cela signifie également faire ses promenades dans l’obscurité, privant ainsi Gus de la lumière naturelle essentielle à son équilibre.
Quand on sait ce que le manque de soleil a comme effet sur le comportement des gens, on peut extrapoler au même effet chez le chien.
Revenons petit garçon en pleine crise pour du chocolat.
Les parents doivent l’accompagner dans l’apprentissage de la patience et du contrôle de ses émotions.
Ils ne vont pas simplement attendre que tous les chocolats aient disparu des magasins avant de pouvoir aller faire leurs achats!
La réactivité canine : une question d’apprentissage
C’est exactement la même chose pour Gus.
Éviter systématiquement les autres chiens ne résoudra jamais son problème de réactivité.
Au contraire, il doit apprendre progressivement à gérer ses émotions en leur présence.
Ce n’est pas en évitant les autres chiens et en sortant exclusivement la nuit que son problème de réactivité s’améliorera.
Il doit apprendre à contrôler ses émotions et à développer sa patience en présence de chiens.
On doit y aller graduellement, sans forcer vers l’immersion, et travailler en douceur, à travers des exercices ciblés, pour lui permettre de développer ses autocontrôles.
Un apprentissage nécessaire, comme chez l’enfant
Que l’on passe dans une allée de chocolat avec son enfant, ou que l’on croise un autre chien pendant notre promenade, le principe au niveau de l’intervention est le même : la gestion des émotions et l’apprentissage d’autocontrôles.
Certains diront que l’enfant peut raisonner, alors que le chien non. C’est vrai.
Mais tout comme l’enfant apprend à contrôler ses émotions avec l’expérience, le chien, lui, peut apprendre l’autocontrôle grâce à des exercices adaptés.
L’important est de généraliser ces apprentissages et de les renforcer dans diverses situations, jusqu’à ce qu’ils deviennent des automatismes.
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