On a un chien parce qu’on rêve de longues balades paisibles, de moments de complicité sans stress et de sorties au parc pour s’amuser.
Mais quand tu vis avec un chien réactif, le rêve s’effondre et la réalité deviens tout autre.rolex rolex watches
Chaque promenade devient une stratégie, chaque rencontre un potentiel déclencheur, chaque regard une source de jugement.
Chaque sortie avec ton chien peut devenir un calvaire tellement ça crée du stress.
Quand chaque sortie est un défi
Pour beaucoup de personnes, sortir son chien est une activité simple et agréable.
Mais si ton chien réagit aux autres chiens, aux étrangers, aux vélos ou aux bruits inattendus, chaque balade devient une épreuve.
Avant même d’ouvrir la porte, tu scrutes l’environnement : Y a-t-il des chiens en liberté ? Des gens sur la rue ? Un voisin qui déneige son entrée ?
Ouf, il n’y a rien à l’horizon donc, tu es prêt.
La laisse bien en main, les friandises accessibles, le harnais ajusté.
Tu prends une bonne inspiration et tu sors.
Tout se passe bien, jusqu’à ce que… un chien déboule devant toi en courant et que tu entends son propriétaire lâcher un jovial « Ne vous inquiétez pas, il est gentil ! »
Sauf que non, ce n’est pas « ok ».
Pas pour ton chien.
Pas pour toi.
Son corps se tend, ses oreilles se plaquent, ses muscles se préparent à réagir.
Et malgré tous tes efforts, c’est l’explosion : aboiements, tension sur la laisse, panique, etc.
Et comme si cela ne suffisait pas, viennent les jugements, les regards désobligeants, les remarques cinglantes : « Il faut le dresser! », « Ton chien est agressif! », « Un chien comme ça ne devrait pas sortir! », « Change de méthode! »
Et toi, tu encaisses.
Tu encaisse en ravalant tes pleurs, parce que tu sais combien tu travailles fort tous les jours.
Parce que derrière ce chien que les autres voient comme « agressif », il y a un animal qui a peur, et un humain qui l’aime.
Et quand ta propre famille s’en mêle, ton isolement devient de plus en plus évident.
L’isolement d’un propriétaire de chien réactif
Avoir un chien réactif, c’est souvent renoncer.
Renoncer à certaines balades, aux invitations d’amis qui trouvent ton chien « compliqué », aux lieux où tu pourrais te détendre mais qui sont trop risqués.
C’est voir les autres publier des photos de leurs promenades paisibles et se demander pourquoi, pour toi, c’est si difficile.
C’est dépenser des heures à chercher des solutions, à tester des exercices, à consulter des professionnels.
C’est ressentir ce doute constant : est-ce que je fais tout ce qu’il faut ?
Et puis, il y a aussi ceux qui critiquent les outils que tu utilises : la muselière qui fait peur aux gens, le licou qui dérange, les friandises qui « ne donnent rien », les méthodes qu’on juge trop « bonbons », trop coercitives ou encore pas assez « dominante ».
Comme si eux savaient mieux que toi, mieux que ces professionnels du comportement canin que tu as consulté.
Comme s’ils voyaient les heures de travail, les progrès invisibles, les moments de victoire que seul toi peux comprendre.
Ils se permettent de juger, alors qu’eux ils n’auraient jamais réussi ce que toi tu as accompli jusqu’ici.
Un peu d’empathie, s’il vous plaît!
Imagine un instant que c’est toi qui doit gérer un chien réactif.
Que c’est toi qui aime un chien si fort que tu es prêt à consacrer ton énergie à l’aider à surmonter ses peurs.
Que tu ressens cette boule au ventre à chaque sortie, scrutant les moindres détails pour éviter une crise.
Que tu rentres chez toi épuisé, mentalement vidé, mais toujours prêt à recommencer demain.
Et si, plutôt que de recevoir des jugements, tu recevais du soutien ?
Si, au lieu de « Il est gentil, le mien ! », on te demandait « Besoin d’espace ? ».
Si, au lieu d’un regard agacé, on croisait un sourire compréhensif.
Parce que posséder un chien réactif n’est pas un choix.
Mais choisir d’être bienveillant, ça l’est.
Ma conclusion : Soyons solidaires
La prochaine fois que tu vois un chien réactif, souviens-toi qu’il y a une histoire derrière ce duo chien-propriétaire.
Que le propriétaire fait probablement de son mieux.
Qu’un petit geste de compréhension peut faire toute la différence.
Un pas de côté pour laisser de l’espace, un regard encourageant, un simple « Courage, je comprends ».
Parce que derrière chaque chien qui aboie, il y a un humain qui travaille fort pour qu’un jour, tout se passe bien, même si le chemin pour y arriver est long et difficile.
Oh et… tu peux référer Cynophilo pour de l’aide, si tu crois que la personne en aurait besoin 😉